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Oui, ça peut être un inconvénient ...
Moi c'est le contraire, je ne connaissais que très mal et c'est le plaisir de la découverte
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Belles observations cher ami Jerk, si justes, comme toujoursJerk a écrit : ↑sam. 4 déc. 2021 17:00Chouette texte, Cachi !
Telly parle du temps qui passe, et ça me fait penser à une chose : bien qu'elle soit un ensemble cohérent, on peut aussi noter que la série est marquée par la coupure entre le tome 11 paru en 1985, et le tome 12 sorti ... en 1997 !
On a donc presque deux ensembles : du tome 1 à 11, puis 12 à 17. Surtout au niveau du dessin. Car dans le scénario, il existe nombre de similitudes, de prolongements, qui font que la série forme bien un tout.
Il y a aussi le fait que les onze premiers tomes sont parus presque à la suite. Onze albums en dix ans, de 1975 à 1985. Alors que les six albums suivants sortiront entre ... 1997 et 2021 ! Deux dynamiques, deux approches créatives, différentes.
Personnellement, je fais de l'espace qui a séparé chacun des derniers albums parus une composante à part entière de la série : Jonathan voyage, et nous, lecteurs, ne recevons de ses nouvelles que de temps en temps , quand il prend l'envie au personnage - ou est-ce l'auteur - de nous en donner (ici encore, on retrouve le jeu entre l'auteur et son double).
Voilà qui rend Jonathan plus proche encore de nous, toujours plus tangible et réel.
En cela, c'est vrai, on diffère un peu - et je ne dis pas que c'est mieux, mais juste différent - du Jonathan des débuts, à l'époque encore plus ou moins indissociable du concept de héros récurrent d'un journal.
Sinon, revoir Drolma m'a enchanté ! A la parution du seizième album en 2013, qui était alors possiblement le dernier, je m'étais dit : "Ha zut ! Et Drolma ?!" Car je trouvais dommage son absence dans la série, surtout depuis sa reprise en 1997. Pour moi, mettre en image une Drolma jeune adulte et lui donner un rôle dans le Tibet d'aujourd'hui était une évidence !
L'idée des carnets de Jonathan - déjà un peu développée dans "Elle ou Dix mille Lucioles" par exemple - est vraiment belle. Grâce à cela, nous saluons quelques personnages de la série.
Cela m'aurait amusé de "revoir" David Jones, le marchand d'art de "L'espace bleu entre les nuages", qui décide finalement de se tourner vers la peinture. Et - clin d'oeil à Derib - déceler au détour d'une note le nom de Casimir Forel, figure du "Privilège du serpent" !
Le regard de Jonathan/Cosey sur ce qui l'entoure est toujours aussi humain et pertinent. Les décors enneigés de l'album toujours aussi beaux et forts.
Un silence à la fois apaisant et puissant en émane. Comme dans deux de mes albums favoris de la série : "Atsuko" - où neige et ciel gris se mêlent à la perfection - et "La saveur du Songrong" où de superbes scènes de nuit rendent les paysages enneigés plus entêtants encore !
Enfin, comme dit Guy, il y a les autres albums de l'auteur. Tous très bons. Parmi eux, je relis très souvent "Saïgon-Hanoï", "Orchidea" et "Le Bouddha d'Azur" notamment.
Oui, moi j'adore A la recherche de Peter Pan !Guy Bonnardeaux a écrit : ↑sam. 4 déc. 2021 23:09Si tu le les connais pas tous, cher Ari, tu peux franchement lire ces albums "hors Jonathan", ils sont excellents, tous, superbes dessins et des histoires pleines d'humanité. J'essaierai de poster les couvertures demain.