50ème festival de BD d'ANGOULEME - 26/29/01

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cachi
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50ème festival de BD d'ANGOULEME - 26/29/01

Message par cachi »

On n’a pas tous les jours un demi-siècle et le festival d’Angoulême fait feu de tout bois. Encore plus de de bulles et de chapiteaux ouverts au public. Une vieille halle de la gare d’Angoulême (proche de la médiathèque Alpha) a été entièrement rénovée pour agrandir l’espace Manga et les vieux chais de Cognac, proches de la Cité de la BD, retapés pour étoffer l’offre jeunesse et ainsi de suite…Déjà placé sous le signe de la contestation avec la bataille pour l’annulation de l’exposition Bastien Vives pour cause depédo-pornographie, le festival vous réservera d’autres surprises.
En attendant, ce mercredi 25 est la journée réservée à la presse pour voir les expositions en avant première et attirer les chalands par des articles alléchants. En voilà 2:
« Couleurs ! » au Vaisseau Moebius (proche de la Charente et de la Cité de la BD)
Le Salon International de la Bande Dessinée voit le jour à Angoulême, le dernier week-end de janvier 1974 et il accueille l’exposition « Esthétique du noir et blanc dans la bande dessinée ». 50 ans plus tard, en écho, le Festival fait place à la couleur à travers une exposition immersive. Au fil des décennies, noir et blanc et couleur ont cheminé de façon parallèle, chacun prenant tour à tour la tête pour des raisons pratiques, financières ou esthétiques. Les premières colorisations, assez sommaires, fonctionnaient par aplats et, le plus souvent, selon un naturalisme académique. Peu à peu, la frontière se fait plus mince entre la fonction narrative du dessin et celle de la couleur. Avec « Arzach » de Moebius, la bande dessinée s’ouvre à la couleur directe et à la picturalité, emportant dans son sillage des auteurs comme Bilal, Yslaire, Loustal, Corben, Claveloux. La couleur poursuit le geste de création chez Cosey par exemple et, le plus souvent, par le biais d’unE coloriste qui établit des choix déterminants pour l’album. À la jonction des années 1980-1990, l’arrivée de la colorisation numérique apporte un nouveau lot de petites révolutions et d’autres expérimentations chromatiques. Couleurs ! entend ainsi accompagner la reconnaissance du statut de coloriste. En fin de parcours, une salle interactive proposera même de jouer avec les « comics » halluciné de Corben ou avec un Batman, prenant, pour ses 80 ans, son envol des remparts de la ville vers l’Alpha médiathèque.

« L’Attaque des titans, de l’ombre à la lumière » à l’Alpha (passerelle depuis la gare)
Un récit exalté, des partis pris graphiques audacieux, un caractère inclassable. Hajime Isayama a posé les bases de sa série dès 2006 à 20 ans à peine. Les épisodes de L'Attaque des Titans s’étaleront sur 15 ans et connaitront un succès phénoménal et mondial. Les fans se sont livrés à de multiples décryptages d’une intrigue complexe. La nervosité́ du trait associé à la profondeur dramatique de l’écriture donne corps à des visions parmi les plus terrassantes jamais vues en bande dessinée. « Avec ses décors d’inspiration médiévale éventrés par des colosses anthropophages, ses scènes d’action aériennes aux accents steampunk et ses chorégraphies martiales empruntées aux techniques pugilistes du MMA (arts martiaux mixtes), Hajime Isayama amalgame les univers et les genres ».
Beh, j'ai été soufflé! Pas à dire le manga ça devient quelque chose...

A suivre, j'y retourne

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Hachdé
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Re: 50ème festival de BD d'ANGOULEME - 26/29/01

Message par Hachdé »

c'est beau, mais c'est loin :mdrbis:

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