« THE GUILTY » La découverte d’un film réserve parfois de belles surprises. Hier, j’ai été voir « The Guilty » : un premier long-métrage réalisé par un Danois, projeté en VOST, qui ne met en scène qu’un seul acteur et qui ne se déroule qu’entre les 4 murs d’un centre d’appel d’urgence de la police, voilà posé le « pitch » de ce thriller vraiment pas comme les autres. Cela peut rebuter certains mais ceux qui passeront leur tour auront tort car, pour moi, ce film est un véritable petit bijou d’angoisse et de suspens ! Certes, on est loin des grosses productions où coups de feu, cascades et poursuites en voitures sont légion mais ce long-métrage mérite sans conteste la palme du suspens en cette année 2018 !
Asger Holm (interprété par l’excellent Jakob Cedergren) est de service au standard du "112" de Copenhague. Le policier, mis au placard pour quelques temps (on apprendra peu à peu pourquoi), commence une nouvelle nuit de routine ponctuée par les habituels coups de fil (drogués, accidents, vols…) quand survient l’appel étrange et chargé d’angoisse d’une femme en détresse C'est le début d'un terrible drame à tiroirs, que le policier va tenter de régler à distance. Un huis-clos comme on en a déjà vu croit-on au début. Avant de se laisser happer par une dramaturgie aussi complexe que les moyens cinématographiques engagés sont simples.... Tout repose sur l'acteur principal, ses collègues du plateau téléphonique n'étant que des silhouettes, et les autres acteurs des voix au bout du fil.
L’angoisse s’empare rapidement du policier, une anxiété que le spectateur partage (dans la salle où j'étais, on aurait pu entendre voler une mouche...). Une histoire banale, comme un (sinistre) fait divers ? Pas que, puisque la vie du policier déchu devient aussi un des enjeux de l'affaire, justifiant pleinement le titre "The Guilty" de cet excellent premier long-métrage d'un tout jeune auteur danois (30 ans), Gustav Möller.
Mais attention, ces coups de fil à rebondissement deviennent vite suffocants, oppressants ! Et si dans ce film on ne voit pratiquement que le policier (quelle présence !!!), les autres personnages, et en particulier la jeune femme désespérée, sont tout autant importants et plus que palpables : leurs voix impressionnantes de vérité, dévoilent au fil du film toute une dramaturgie fort complexe ! Le travail de ces acteurs invisibles à l’écran est tout simplement prodigieux !
L’univers sonore rythmé par le bruit de la pluie, par celui du battement incessant des essuie-glaces, tel un compte à rebours, est magnifiquement bien rendu. Chaque silence amène son lot d’anxiété. Nul besoin d’images : le spectateur, à l’instar du policier, peut recréer ce qui se passe à quelques kilomètres de là…l’imagination (et le talent de l’équipe du film) faisant le reste.
Le policier, qui agit en cavalier seul, focalise le spectateur : surprise, besoin d’agir, sentiment d’impuissance et révolte contre cette incapacité à intervenir, chaque plan du film, où gestes et regards sont superbement filmés, contribuent à le rendre humain et faillible …Aveugle jusqu’à la fin, il sera amené à se dépasser, à aller jusqu’à l’impensable pour essayer de résoudre le mieux possible cette affaire comme une sorte d’expiation de ses propres fautes ! Fascinant, angoissant, oppressant, cet appel au secours au cœur de la nuit hantera longtemps les spectateurs ! Superbe !
J'ai vu Les vieux fourneaux hier et j'ai bien aimé. Vous allez me dire que je ne suis pas objectif vu que j'ai émis un pré-avis plutôt favorable.
Pourtant même sans connaitre la BD on passe un moment agréable. Humour et émotion sont au programme pour une adaptation très fidèle à l'esprit original même si le scénario a été condensé pour tenir en 90 mn. D'ailleurs il ne pouvait en être autrement puisque que le scénariste du film est aussi celui de la BD.
Prestation impeccable de nos trois vieux (Mitchell, Giraud, Richard) et mention spéciale à Alice Pol (vu dans Raid dingue) parfaitement à l'aise dans le rôle de Sophie.
Bref je ne sais pas si ça vaut les 12,50€ ou s'il vaut mieux attendre le passage à la télé mais vous ne perdrez pas votre temps en regardant cette comédie sans prétention.
12,50 roros ? Viens dans mon bled c'est moins cher Bon évidemment tu es assis sur des chaises de camping et le son est diffusé avec un K7 Phillips de 1965. Ben c'est vintage aussi
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con