Encore un décès...

Pour parler de musique, de cinéma, de peinture etc. Une seule rubrique par thème, SVP...
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jean-luc
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Re: Encore un décès...

Message par jean-luc »

Dernier message de la page précédente :

Sa victoire aux JO de Mexico en 1968 a véritablement révolutionné le monde de l’athlétisme et du saut en hauteur!
Dick Fosbury, le légendaire inventeur du " Fosbury Flop" s’est éteint à l’âge de 76 ans.

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Guy Bonnardeaux
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Re: Encore un décès...

Message par Guy Bonnardeaux »

Son style de saut avait marqué les esprits

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aristide hergé
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Re: Encore un décès...

Message par aristide hergé »

Révolutionnaire, à n'en pas douter, et efficace en plus car depuis, tous les athlètes l'ont adopté !
Et finalement pas si difficile que ça à effectuer, contrairement au rouleau ventral qui l'a précédé ...
Il me semble me souvenir qu'à l'époque, cette nouvelle technique avait été contestée car le règlement du saut en hauteur interdisait de franchir la barre la tête la première : il fallait que ce soient les jambes d'abord, d'où les techniques du ciseau (bien connue des lycéens), du rouleau costal californien puis du rouleau ventral.
Petit clin d'œil pas très politiquement correct de nos jours (vous ne le répèterez pas à Sandrine Rousseau !) : quand je parle des ciseaux enseignés à l'école, c'était un exercice particulièrement redouté des filles (enfin, celles qui n'étaient pas dispensées de gym :w: ) car il fallait lever les fesses ! :fume:
Et maintenant , :dehors:
"Le patriotisme, c'est d'abord l'amour des siens. Le nationalisme, c'est d'abord la haine des autres" (Romain Gary)

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Hachdé
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Re: Encore un décès...

Message par Hachdé »

mon grand regret, je m'étais endormi et ne l'ai jamais vu en direct :(

en ce qui concerne le lycée je me souviens qu'on retombait sur un tas de sable ou sur des tapis pourris :(

et on était séparés des filles :(

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lagon requin
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Re: Encore un décès...

Message par lagon requin »

C'est avec une énorme tristesse que l'on apprend la mort de Lance Reddick à l'âge de 60 ans. Il a été retrouvé sans vie dans son domicile.
L'acteur venait de faire de la promo pour John Wick Chapitre 4.
Lance Reddick resterait à jamais Cedric Daniels dans The Wire, flic du Baltimore Police Department.
On a aussi pu le voir dans Lost, Fringe, Oz, plus récemment Bosch, Percy Jackson ou encore la Chute du Président.
RIP Lance Reddick.
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je rêve d'un train très grand où la paix voyage avec tous les enfants et que nous puissions voir les spectacles de l'amour où on nous donne de l'affection.
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Re: Encore un décès...

Message par S.S.S. »

Je l'aimais bien... :(

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J’ai tellement besoin de temps pour ne rien faire, qu’il ne m’en reste plus pour travailler (Pierre Reverdy)

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Dubois Robert
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Re: Encore un décès...

Message par Dubois Robert »

Moi aussi, je l'appréciait beaucoup :(

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aristide hergé
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Re: Encore un décès...

Message par aristide hergé »

Oui, je crois que tout le monde l'aimait bien ... :(
"Le patriotisme, c'est d'abord l'amour des siens. Le nationalisme, c'est d'abord la haine des autres" (Romain Gary)

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lagon requin
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Re: Encore un décès...

Message par lagon requin »

Moi aussi
je rêve d'un train très grand où la paix voyage avec tous les enfants et que nous puissions voir les spectacles de l'amour où on nous donne de l'affection.
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Back Door Man
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Re: Encore un décès...

Message par Back Door Man »

:( Idem
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con

https://www.flickr.com/photos/gildays/

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Telly
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Re: Encore un décès...

Message par Telly »

Inoubliable dans Furyo, compositeur culte pour les fans de cinéma japonais et autres, Ryuichi Sakamoto est décédé mardi dernier.
Voici l'article que lui consacre Télérama :

Ryuichi Sakamoto, magnétique compositeur de la BO de “Furyo”, est mort
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Avec le Yellow Magic Orchestra, il avait créé une pop avant-gardiste et ludique… qui lui avait ouvert les portes du cinéma, en tant qu’acteur et compositeur. L’ample carrière de Sakamoto est restée aussi diverse et passionnante que lui, jusqu’à sa mort à 71 ans le 28 mars dernier, des suites d’un cancer.
l se disait peu doué pour écrire des mélodies et préférer s’occuper de sons, de bruits. On lui devait pourtant un thème parmi les plus célèbres de l’histoire des bandes originales, petit air tout simple qui avait le don, pour les oreilles occidentales du moins, d’évoquer immédiatement l’Extrême-Orient. L’extraordinaire succès de la BO de Furyo ne saurait cependant masquer l’ampleur de l’œuvre de Ryuichi Sakamoto. Compositeur, pianiste, musicien électronique, arrangeur, producteur et, à l’occasion, acteur, il fut l’inventeur d’un monde en perpétuelle mutation, sorte de multivers dont l’exploration exhaustive relève du défi et dont la mort seule pouvait arrêter le continuum parthénogénétique.

Né le 17 janvier 1952 à Tokyo, Ryuichi Sakamoto commence à composer dès l’âge de 4 ans. Fils d’un éditeur renommé, lié notamment à Kenzaburo Oe et Yukio Mishima, il évolue dans un milieu cultivé et s’initie très tôt à la peinture et à la littérature. Enfant tranquille, il passe l’essentiel de son temps à son piano à jouer des œuvres de Bach, Mozart ou Beethoven. À 12 ans, il découvre Debussy et se prend de passion pour la musique moderne (Stravinsky, Bartók…), puis la pop (« Si j’avais écouté les Beatles plus tôt, dira-t-il, je n’aurais jamais étudié la musique classique »).

Inscrit à l’Université nationale des beaux-arts et de la musique de Tokyo, il étudie la musique contemporaine et joue dans des groupes de free jazz. Devenu musicien de studio, il fonde en 1978 le Yellow Magic Orchestra (YMO), avec Yukihiro Takahashi et Haruomi Hosono. Influencé par Kraftwerk, le trio élabore une pop futuriste en usant de boîtes à rythme, de synthétiseurs et des premiers outils d’assistance informatique (samplers, séquenceurs…). Dès son premier album, incroyablement moderne, se repèrent des éléments caractéristiques du génie de Sakamoto : mélange d’avant-garde et de pop, approche ludique, humour et fantaisie, bruit et mélodie, constructions complexes ou dépouillées, ouverture à tout ce qui se présente…
Rapidement, le groupe collabore avec la chanteuse Akiko Yano (souvent considérée comme la « Kate Bush japonaise »), qui sera la compagne de Sakamoto de 1982 à 1992. Le succès qu’il remporte est tel qu’il déborde du Japon et gagne les États-Unis. En 1980, le YMO se produit dans la légendaire émission Soul Train, où il est accueilli comme une bande d’extraterrestres par un Don Cornelius quelque peu déboussolé. Deux ans plus tard, Michael Jackson adapte Behind The Mask, un instrumental composé par Sakamoto pour le YMO. C’est ensuite au tour du fondateur de la Zulu Nation, Afrika Bambaataa, de sampler Firecracker, issu du premier album du trio. L’influence du YMO est telle que Bambaataa ira jusqu’à déclarer qu’avec Kraftwerk, il a « enfanté le hip-hop ».

La décade prodigieuse

Au sein du Yellow Magic Orchestra, Sakamoto est devenu une star pour des raisons qui ne sont pas seulement artistiques. Il est de loin le plus beau et le plus magnétique de ses membres. Cette aura ne pouvait pas échapper à un esthète comme Nagisa Oshima. Le réalisateur de L’Empire des sens perçoit en Sakamoto le double idéal de David Bowie, qu’il envisage de faire tourner dans Furyo.

Tous deux possèdent la même beauté androgyne, une même finesse de traits et de taille, la même capacité à inspirer du désir, aux hommes comme aux femmes. Face à Bowie, Sakamoto incarne donc en 1983 le capitaine Yonoi, chef d’un camp de prisonniers qui, durant la Seconde Guerre mondiale, se retrouve tiraillé entre l’éthique samouraï et une homosexualité durement refoulée. Peu à l’aise dans ce rôle mishimesque, Sakamoto se rattrape avec la bande originale, appelée à devenir bien plus célèbre que le film.
Ayant acquis une nouvelle stature en solo, il dissout le YMO pour se consacrer à une musique ambitieuse influencée aussi bien par l’avant-garde que par le funk, la pop et les musiques traditionnelles. Il commence également à collaborer avec les plus grands noms, David Sylvian, Robert Wyatt ou Iggy Pop. Et, en 1987, au terme d’une décennie où tout lui a réussi, il reçoit la récompense suprême, l’Oscar, pour la musique du Dernier Empereur (composée pour Bernardo Bertolucci, en collaboration avec David Byrne et Cong Su).

Durant les années 1990, Sakamoto continue d’écrire pour le cinéma (Talons aiguilles de Pedro Almodóvar, Little Buddha de Bertolucci, Snake Eyes de Brian de Palma…), ressuscite le YMO pour un album sans lendemain (Technodon) et, dans ses propres productions, va où le pousse son envie, ambiant, house, trip hop ou néoclassicisme. Il appartient désormais à cette élite qui peut faire ce qu’elle veut partout sur le globe.

Composer un matin une BO pour un documentaire confidentiel sur Jacques Derrida ne l’empêche pas de s’attaquer le lendemain à la musique de The Revenant, la grosse production oscarisée d’Alejandro González Iñárritu. Il peut aussi bien fonder l’association More Trees pour lutter contre le dérèglement climatique que concevoir des sonneries de téléphone pour la firme Nokia ; élaborer un imposant « opéra multimédia » (LIFE) avec l’aide de Pina Bausch, de Salman Rushdie et du dalaï-lama que rendre hommage à Tom Jobim aux côtés de ses proches.

Au-delà des nuages

Quoi qu’il accomplisse, Sakamoto apparaît comme le chic incarné. La vieillesse ne l’atteint pas. Il reste beau, gracieux, supérieurement intelligent. Les passionnés d’électro viennent l’entendre au piano acoustique, les amateurs de musique classique l’écoutent sans sourciller empiler les bruits. Et sa passion ne sera jamais tarie, pas même par le cancer qui l’attaquera à plusieurs reprises.

Pour lui, tout était musique, comme le prouve l’anecdote suivante, narrée alors qu’il avait passé la soixantaine : « Quand ma fille était petite, nous sommes allés en Afrique pour découvrir la vie sauvage. J’étais simplement assis là, à m’assoupir, quand j’ai vu un nuage solitaire dériver dans le ciel. Je me suis demandé quelle sorte de musique conviendrait en arrière-plan de cette vue, quelle piste pourrait correspondre au nuage flottant au loin. Dans ces instants, je crois que nous devons libérer nos esprits entièrement. » Puisse-t-il avoir aujourd’hui découvert quelle musique résonne tout là-haut, derrière les nuages.

Telly ( :( :( :( )

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