Sans François Hadji-Lazaro, peut-être que Bad Tripes n'aurait jamais existé.
Je n'ai jamais eu l'honneur de le rencontrer, mais le Gros François a été ma muse dodue, si je puis dire. Par Les Garçons Bouchers qui ont bercé mon adolescence, par Boucherie Productions et ses innombrables poulains qui ont habité dans mes oreilles pendant des années, pour Les Tétines Noires (les bonnes fées qui, par la magie d'un clip diffusé à la télé, se sont penchées sur mon cerveau) qu'il a chaperonnées, pour ses sacrés textes qui prouvaient que la langue française n'était ni ridicule ni impraticable pour pousser des gueulantes et pisser de la poésie, pour avoir mis de la rage et de la joie dans l'accordéon, la vielle à roue, le dulcimer, le banjo, le violon et caetera, et caetera, et caetera.
"Gnah", gros François, petit Gnaghi. Merci pour tout.
je rêve d'un train très grand où la paix voyage avec tous les enfants et que nous puissions voir les spectacles de l'amour où on nous donne de l'affection.
Erika Johana Quintero ,14 ans